PROCÈS FICTIF : LA SEINE, LES DROITS D’UN FLEUVE
Le Théâtre de la Concorde organise une soirée immersive inédite, où la défense de la nature prend la forme d’un…
15e Biennale de Gwangju : PANSORI, un paysage sonore du 21e siècle
Sous le commissariat de Nicolas Bourriaud, la 15e Biennale de Gwangju réunit plus de 70 artistes pour explorer les défis politiques et écologiques contemporains. À travers des installations spécifiques au site et des œuvres immersives, l’exposition aborde les préoccupations environnementales et publiques, en utilisant des expériences sensorielles et sonores pour réfléchir sur l’interaction entre l’art et ces questions globales.
du 7 septembre 2024 au 1 décembre 2024
Crédit image : © Franck Scurti, Gwangju Recordings, 2024. Mixed media. Sculptures: 130 × 60 × 60 cm (3), wall installation: 400 × 300 cm. Courtesy of Michel Rein, Paris/Brussels. Commissioned by the 15th Gwangju Biennale. Courtesy of Gwangju Biennale Foundation.
Le titre de l’exposition rend hommage au pansori, une forme musicale apparue au sud-ouest de la Corée au XVIIᵉ siècle pour accompagner les rituels chamaniques. Sa signification littérale, « le son du lieu public », fait référence à la voix des gens ordinaires.
La Biennale se construira comme un récit sur les espaces que nous habitons, à l’image des chanteurs de pansori qui pratiquent l’art du conte dans un style lyrique ou épique, accompagné de tambours dont les rythmes sont liés à des régions spécifiques de la Corée. Proposant un voyage dans l’espace contemporain, la Biennale réunira des artistes dont les œuvres reflètent nos nouvelles conditions spatiales et les bouleversements de l’Anthropocène. Pour tracer cette topologie de notre époque, l’exposition adoptera une structure opératique, organisée autour de métaphores musicales. Comme les images et les sons ne sont que vibrations, Pansori – Un paysage sonore du XXIᵉ siècle se présente comme une symphonie visuelle composée par des artistes internationaux.
Pansori – Un paysage sonore du XXIᵉ siècle trace une topologie de l’Anthropocène, où les figures spatiales du changement climatique sont abordées à travers trois sections, chacune correspondant à un phénomène sonore. Les visiteurs suivront une narration simple : de la densité humaine des espaces urbains aux mondes non humains, qu’ils soient microscopiques ou cosmiques. De la saturation planétaire à la quête du « grand dehors ».
- Effet Larsen
- Polyphonie du monde
- Le son primordial
La Biennale nous invite à nous rappeler que l’art est un espace unique — mental, social et symbolique — qui englobe tous les autres. C’est un lieu où la réalité est recomposée et questionnée, et où la vie sociale, l’espace et le temps peuvent être réinventés.
POUR EN SAVOIR PLUS SUR LA BIENNAL CLIQUEZ ICI!
A voir aussi
LES RENCONTRES ARVIVA #4 – QUELLE ÉCOLOGIE VOULONS-NOUS ?
ARVIVA – Arts vivants, Arts durables est de retour pour une quatrième édition de ses Rencontres annuelles, pour se parler…
SANS RÉSERVE 2024
SANS RÉSERVE, le nouveau rendez-vous artistique et festif dédié à la création engagée pour le vivant, imaginé par COAL revient…