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Dans le contexte de la nouvelle échelle régionale, le Centre international d’art et du paysage de Vassivière s’associe au Frac Aquitaine pour imaginer un projet en deux volets reliant les rivages lacustres de Vassivière à l’estuaire de la Gironde, à partir des collections du Frac Aquitaine, du Frac-Artothèque du Limousin et du Frac Poitou-Charentes, complétées par les collections du Mudam Luxembourg et de Lafayette Anticipation – Fonds de dotation Famille Moulin, ainsi que d’une nouvelle production commandée à l’artiste Suzanne Husky.
VOLET #1 : « Des Mondes aquatiques »
Ce premier volet du projet « Des Mondes aquatiques » interroge les formes des relations entre l’humain et les milieux aquatiques, depuis le face-a-face du pêcheur solitaire avec son poisson, jusqu’au prédateur industriel prélevant de l’océan des quantités incommensurables.
La transformation radicale par l’homme des autres milieux, notamment aquatiques, crée non seulement une diminution de certaines espèces mais produit parallèlement des phénomènes de mutation des corps au contact de substances perturbatrices et de déchets toxiques rejetés dans l’eau et les nappes phréatiques.
La catastrophe de Fukushima en 2011, qui précipite l’anthropocène à son paroxysme, marque également un tournant dans l’histoire de la perception et la figuration du monde, comme l’avaient déjà exprimé en leur temps les œuvres de Tetsumi Kudo.
Poissons hermaphrodites, créatures génétiquement modifiées… remplacent aujourd’hui les anciennes représentations imaginaires des chimères marines et monstres lacustres – sujets de crainte autant que reflets de quête existentielle.
« Des Mondes aquatiques #1 » explore donc quelles formes plastiques peuvent aujourd’hui prendre ces êtres hybrides et quelles relations ils entretiennent avec les autres milieux, humains et non humains.
Au-delà de la représentation de la figure et de ses transformations, l’exposition suggère plus profondément une tension entre l’individu (Holothurie de Mathieu Mercier) et la masse (Léviathan de Lucien Castaing-Taylor et Verena Paravel), l’unique versus le multiple.
Délaissant les murs latéraux du bâtiment-bateau d’Aldo Rossi et de Xavier Fabre pour se rassembler autour de l’axe longitudinal qui caractérise cette architecture parfaitement symétrique, le parti-pris de l’accrochage propose une succession de face-a-face entre visiteur-se-s de l’exposition et êtres aquatiques.
(c) texte Marianne Lanavère
Centre international d’art et du paysage de Vassivière
Île de Vassivière, 87120 Beaumont-du-Lac
Plein tarif 4€/tarif réduit 2€
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