PROCÈS FICTIF : LA SEINE, LES DROITS D’UN FLEUVE
Le Théâtre de la Concorde organise une soirée immersive inédite, où la défense de la nature prend la forme d’un…
Crédit image : Chêne du Languedoc, fusain sur papier, 50 x 65cm, 2013.
La Galerie Vieille du Temple fondée en 1988 par Marie-Hélène de la Forest Divonne travaille en étroite collaboration avec Alexandre Hollan depuis 1994.
Faisant suite à la série de grandes expositions qui viennent de lui être consacrées : Musée des Beaux arts de Budapest, Musée Fabre de Montpellier, Domaine de Kerguéhennec et Château de Chambord, Marie-Hélène de la Forest Divonne est heureuse de présenter la nouvelle exposition d’Alexandre Hollan à la Galerie Vieille du Temple, du 6 mars au 3 mai 2014.
L’exposition réunira ses Arbres et ses Vies Silencieuses. Approfondissant toujours sa recherche, Alexandre Hollan, par la modulation de la couleur, capte une nouvelle fois l’énergie vibrante de l’arbre. Comme l’écrit Pierre Wat « il tente de donner forme à sa non maîtrise du monde. »
« … L’art, à son plus haut, est cette transmutation par laquelle la vue, à son plus simple, se fait ce qui rend la vie. Et Hollan est un de ces quelques justes grâce auxquels, dans une peinture aujourd’hui dangereusement détournée de l’être sensible, un peu de l’absolu traverse encore les branches, brille encore dans l’eau des sources. Car regarder, pour lui, c’est rejoindre ce point, à l’intérieur de ce qu’il regarde, d’où l’être propre de cet objet, de cette existence, s’élance, s’unit à sa figure visible, la doue de rayonnement : c’est percevoir ce qui est trempé de l’eau d’avant la lumière, comme c’est le cas dans les souvenirs d’enfance ou les lieux que l’on imagine à la lecture des grands poèmes, ainsi chez Wordsworth, ou Nerval.
D’où ces noirs et gris admirables dont Hollan fait ces grands figures d’arbres qu’il passe des étés à approfondir, comme par un acte d’oraison qui n’aurait besoin pour connaître et signifier le divin que de l’infinie chose quelconque. Et dans ses natures mortes ces rougeoiments qui sont plus de la vibration que de la couleur, – on les entend, sons fondamentaux, là où encore la vue hésite, c’est le « Si tu veux voir, écoute » de la tradition mystique, cet irremplaçable amont de la vraie peinture, Hollan, à sa façon, est peintre d’icônes. Il cherche par quelle voie dans l’image notre rapport à la transcendance – ou l’immanence, comme on voudra – peut reprendre, malgré les mots qui ne savent plus ; par quel silence des formes l’apparence transfigurée peut poser à nouveau, pour un jour, sa main méditante sur notre épaule … »
Yves Bonnefoy, Cahier Alexandre Hollan, textes réunis par Jean-Yves pouilloux, William & co edit., 2008, p 89
Plus d’informations
www.galerievieilledutemple.com
Dossier de Presse
Informations pratiques
Galerie Vieille du Temple
23, rue vieille du temple 75004 paris
01 40 29 97 52
contact(at)galerievieilledutemple.com
Le Théâtre de la Concorde organise une soirée immersive inédite, où la défense de la nature prend la forme d’un…
ARVIVA – Arts vivants, Arts durables est de retour pour une quatrième édition de ses Rencontres annuelles, pour se parler…
SANS RÉSERVE, le nouveau rendez-vous artistique et festif dédié à la création engagée pour le vivant, imaginé par COAL revient…