PROCÈS FICTIF : LA SEINE, LES DROITS D’UN FLEUVE
Le Théâtre de la Concorde organise une soirée immersive inédite, où la défense de la nature prend la forme d’un…
Crédit image : Sanna Kannisto, Days of departure 3, 2015
Rencontres d’été – avec Hannaleena Heiska, Sanna Kannisto, Marie-Amélie Porcher, Jérôme Touron
Vernissage jeudi 2 juin, de 18h à 21h30 / Exposition du 2 juin au 27 juillet 2016
L’exposition Rencontres d’été propose les œuvres de quatre artistes, Hannaleena Heiska (dessin), Sanna Kannisto (photographie), Marie Amélie Porcher (sérigraphie), Jérôme Touron (installations) dont les pièces choisies invitent à la contemplation, à l’observation, activités favorisées par la période estivale, avec ses plages de temps ralenti…
Hannaleena Heiska (Finlande) avec ses observatoires, pourrait sans doute capter les vols de colibris de Sanna Kannisto, à moins qu’elle ne cherche à découvrir les Paradis artificiels de Marie-Amélie Porcher.. ‘’Les observatoires que j’ai choisi de représenter sont situés dans différentes parties du monde, et, d’une certaine manière, ils constituent un réseau de ‘regards mécaniques’ disséminés tout autour du globe terrestre. Ils ressemblent à des cathédrales modernes où le public contemple l’inconnu, s’immerge dans l’univers et son mystère. Des édifices isolés, environnés d’obscurité… Mes dessins s’inspirent également de l’intelligence artificielle, du futur, de l’au-delà.’’,
Sanna Kannisto (Finlande) après avoir travaillé sous les Tropiques –l’exposition proposera quelques- uns de ses ‘Hummingbirds’- photographie désormais dans des réserves ornithologiques telles Hanko, Finlande, et commente ‘’ Après avoir photographié sous les Tropiques, j’ai pris des photographies en gardant le même l’esprit mais désormais je choisi des espèces locales : je parle ainsi le dialecte local. ‘’ « … en réalité j’ai été fascinée par les couleurs splendides, la grande variété d’ombres et de détails du plumage de ces oiseaux locaux. … Tous les oiseaux photographiés ont d’abord été bagués : l’anneau relie ainsi l’oiseau avec notre culture et permet de faire des recherches. L’anneau peut être un bijou ou une entrave … « , Son travail photographique lui a valu en 2012 le prix de la Fondation Finlandaise pour la culture (Finnish Cultural Foundation Prize). Ses œuvres sont dans d’importantes collections publiques et privées, dont notamment,
Centre Pompidou – Musée National d´Art Moderne, Paris, France ; Fotomuseum Winterthur, Switzerland ; MEP, Maison Européenne de la Photographie, Paris, France ; Kiasma – Museum of Contemporary Art, Helsinki, Finland ;
Marie-Amélie Porcher pour la série Les paradis artificiels a travaillé à partir de photographies prises dans la nature. En insérant des palmiers en plastiques dans le paysage et partant du postulat que le palmier est l’attribut des endroits les plus luxuriants du monde, elle donne à n’importe quel lieu, par le simple ajout de cet arbre, le statut de paradis. Naturellement, cette fois encore, il ne faut pas s’y fier. En effet, comme l’indiquent subtilement les sous-titres, les photos ont été prises en Nouvelle-Zélande, l’un des pays dont le patrimoine naturel est le mieux préservé du monde, où l’ajout de plastique, sous quelque forme que ce soit est plus une injure qu’un hommage. Mais ici comme la-bas, ne tenir compte que de la beauté du paysage pour le qualifier de paradis, c’est oublier de prendre en compte l’humain et sa capacité à casser tout ce qu’il touche, nature et humanité. Ainsi dans ces quatre sérigraphies, l’image très tramée offre de loin un spectacle paradisiaque et de près, une migraine ophtalmique…
Jérôme Touron avec la pièce ‘Après la nuit, devant le ciel’ invite le spectateur à contempler –un peu à la manière d’une vue cavalière- une métaphore de paysage où une nuée de petites chaises colorées s’éparpille sur une plage de couleur neutre. Ces chaises vides évoquent le début ou la fin d’une journée paresseuse d’été, ensoleillée par la palette vive choisie pour les assises et dosserets de ces sièges. Jérôme Touron continue ainsi la série initiée l’an passée avec les Fslopa*, utilisant en revanche des matériaux légers, fragiles bien en correspondance avec les pièces-mobiliers qu’il s’ingénie à élaborer à partir de matériaux fragiles et friables, assemblés par de simples fils de fer.
*Forme Sur Laquelle On Peut s’Asseoir
Informations pratiques:
Brigitte Négrier
Rencontres d’été 2.06.16 au 27.07.16
40, rue de la Folie-Méricourt
F – 75011 Paris +33 (0)1 78 01 13 13
mardi à vendredi 14h-19h/samedi 13h-19h
Membre du Comité des Galeries d’Art
Le Théâtre de la Concorde organise une soirée immersive inédite, où la défense de la nature prend la forme d’un…
ARVIVA – Arts vivants, Arts durables est de retour pour une quatrième édition de ses Rencontres annuelles, pour se parler…
SANS RÉSERVE, le nouveau rendez-vous artistique et festif dédié à la création engagée pour le vivant, imaginé par COAL revient…