PROCÈS FICTIF : LA SEINE, LES DROITS D’UN FLEUVE
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Crédit image : © Forest festival of The Arts Okayama
Sous la direction de Yuko Hasegawa, quarante œuvres in situ, dans les forêts, cavernes et sources chaudes d’Okayama ont été réalisées en collaboration avec des experts locaux pour le festival.
Depuis les temps anciens, la route d’Izumo, reliant les provinces de Yamato à l’est et d’Izumo à l’ouest, traversait cette région, dont les villes-châteaux et les villes-étapes prospérèrent à l’époque moderne. La région possède ainsi un riche héritage de structures traditionnelles, d’artisanat et d’arts du spectacle. Ses terres et ses forêts offrent une abondance de fruits, de bois et d’autres produits. Divers efforts sont entrepris pour garantir la durabilité de ces ressources. Parmi eux, un projet d’utilisation efficace des ressources forestières, notamment pour la production d’énergie à partir de biomasse ligneuse, a été salué comme un modèle novateur en matière d’atteinte des objectifs de développement durable (ODD). De plus, les espaces naturels comme les Hautes terres de Hiruzen, les trois sources thermales de Mimasaka, les grottes calcaires et d’autres éléments encore relativement préservés du tourisme de masse ouvrent de nouvelles perspectives pour une réflexion écologique.
Le titre Forest Festival of the Arts s’inspire des forêts de cette région, riches en éléments essentiels à la vie, tels qu’un climat modéré, une abondance en eau et autres ressources, ainsi que des produits alimentaires. Les forêts symbolisent également la diversité et la richesse d’un lieu où nature et culture s’entrelacent et où les gens se rassemblent.
En prenant pour objectif l’activation de cette richesse née des forêts grâce à la puissance de l’art, le festival pose la question : « De quel type de capital avons-nous vraiment besoin ? ». Adoptant une vision où les équipements culturels (musées, mémoriaux, écoles), les infrastructures de vie (approvisionnement en eau, énergie, nourriture) et l’environnement naturel sont vus comme des composantes du capital commun social, l’idée est de créer un nouveau capital grâce aux activités d’artistes mais aussi d’experts (architectes, scientifiques, ethnologues), avec la coopération des habitants.
L’art, tout en reflétant des perspectives variées, suscite l’empathie chez ceux qui le contemplent et nourrit l’imagination en ouvrant des horizons nouveaux sur le monde et les choses. Cela éveille des sentiments d’étonnement, d’émotion, d’excitation et d’inspiration, ainsi qu’une joie d’être en vie et une satisfaction issue d’une sensibilité et d’une réflexion profondes. Imprégné de l’énergie de l’art, l’écosystème du nord d’Okayama se transformera en un topos qui rafraîchit le cœur et l’esprit des gens. Ce festival des habitants des forêts de ce « pays des cieux clairs » célèbrera cette transformation.
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