
Paysages et paysans, Quand l’art raconte le climat – Musée départemental des peintres de Barbizon
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Dans le cadre du mois de la Hongrie à La REcyclerie, COAL invite le collectif d’artistes Gruppo Tökmag à présenter l’œuvre « Les gravures murales sont indélébiles » du 1er au 30 novembre.
Comme chaque mois de l’année 2016, COAL contribue au cycle l’Europe des possibles de La REcyclerie en y présentant le travail d’un artiste engagé du pays à l’honneur.
Les gravures murales sont indélébiles
Avec cette installation d’ampleur présentée à La REcyclerie pour le mois de la Hongrie, András Tábori et Tamás Budha du collectif Gruppo Tökmag, ont pris comme sujet le graffiti, et particulièrement un ensemble de gravures trouvées sur les murs de l’espace urbain de Budapest.
Adeptes du street art, les deux artistes considèrent la rue et ses murs comme des espaces d’exposition ouverts. Pour eux, les marques laissées par des auteurs pour la plupart anonymes, révèlent un ensemble de phénomènes cachés, des expressions populaires et citoyennes qu’ils collectent au gré de leurs explorations des milieux urbains à travers l’Europe et reproduisent dans le cadre d’installations artistiques. Ils possèdent actuellement une collection photographique de plus de 6000 des ces graffiti.
Les artistes opèrent ensuite un déplacement de ces signes urbains en modifiant leur échelle et leur support, leur donnant un sens nouveau. Tels des archéologues métropolitains, ils révèlent ainsi les marques quasi invisibles, pour la plupart de quelques centimètres, et pourtant révélatrices de notre société.
Ici les gravures représentées sur un faux mur de brique en suspension se composent en trois catégories : celles qui ont perdu leur sens en raison de la difficulté à les déchiffrer et des effets du temps, celles qui trouvent un intérêt imprévu au regard des artistes, et celles qui perdurent dans les esprits, conservant leur signification, universelle, par delà les siècles.
Ces gravures, imparfaites et réalisées dans un élan de spontanéité, interrogent sur l’intention des personnes qui les ont réalisées : que pouvaient-elles penser, que voulaient-elles faire passer par ces réalisations ? Sont-elles des œuvres d’art alors que leurs auteurs ne sont pour la plupart que de simples passants ?
Indélébiles dans la mesure où il est très difficile de les effacer, elles perdurent à leur emplacement et peuvent, en ce sens, être considérées comme des marqueurs irréversibles de l’expression urbaine.
Le collectif Gruppo Tökmag existe depuis 2008. Au centre de la démarche du collectif, il y a les espaces publics et urbains, considérés comme des lieux d’exposition ouverts et contenant de nombreux médias différents pouvant servir de moyens d’expression. Leurs œuvres sont à interpréter au regard de ce réseau de la vie urbaine, des espaces publics, des signes omniprésents, gouvernant et reflétant le véritable tissu de l’existence de la grande ville en y découvrant des phénomènes cachés.
András Tábori (né en 1975) et Tamás Budha (né en 1984) vivent et travaillent à Budapest et ont tous deux étudié à la Hungarian University of Fine Arts.
Crédit image : Gruppo Tökmag
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