PROCÈS FICTIF : LA SEINE, LES DROITS D’UN FLEUVE
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Depuis les racines jusqu’à la canopée, de l’Europe à l’Amérique latine, l’exposition invite à « s’enforester » au plus profond des écosystèmes vivants et imaginaires de la forêt.
Comme une polyphonie, Le Chant des Forêts donne à entendre les voix de la forêt, celles des vivants qui la composent et la décomposent, celles des rites et des cultes qui la traversent depuis la nuit des temps, mais aussi celles des humains qui l’habitent et luttent pour les protéger. Laissez-vous ensorceler par ses chants !
Les forêts parlent, elles chantent et nous enchantent. Elles crient aussi. Elles appellent et interpellent. Les dix artistes de l’exposition Le Chant des Forêts nous invitent à composer ensemble cet appel du vivant pour le droit au merveilleux et à la beauté du monde, depuis la forêt-refuge, là où germent les résistances et où bourgeonnent les expressions en marge, là où fleurit cette liberté sauvage et furtive qui s’exerce loin des regards, loin des regards et loins de la ville, là où se plante le monde de demain.
Vous pénétrez dans une clairière baignée de sons d’oiseaux qui peuplent la forêt de Białowieża en Pologne, enregistrés par le compositeur audio-naturaliste Fernand Deroussen en lien avec le Muséum national d’Histoire naturelle. Ils viennent donner vie à la grande photographie issue de la série Carbon Catcher de Thierry Cohen prise dans cette même forêt. Survolez à présent la cime des arbres à travers l’univers magique de la Canopée d’Émilie Faïf. Rejoignez le sol en descendant de branche en branche et creusez jusqu’aux entrailles de la forêt, mis en lumière par un atlas racinaire. A l’orée de la grotte qui s’ouvre ensuite, vous devrez passer sous la cabane de Tatiana Wolska et peut-être y faire une pause… car la suite est peuplée de créatures étranges de la forêt, à commencer par la mystérieuse Curupira, bête des bois d’Amazonie de Félix Blume. Vous vous laisserez de nouveau surprendre par l’univers énigmatique de Florian Mermin, habité par ses œuvres Peaux et Maléfices qui semblent tout droit tirées des contes de votre enfance.Laissant derrière vous la forêt hantée par ses mythes et légendes, vous entendrez déjà les échos de l’installation Déforestation : déterrer les signaux du collectif péruvien Fibra. Vous serez vite immergé dans un dédale de sculptures en mycélium qui, au rythme de la déforestation de la forêt péruvienne de Ucayali, libèrent sons, odeurs et lumières.Dans une alcôve, vous pourrez initier un dialogue avec les trois grands arbres de la série Them de Romain Bernini qui imposeront calme et sérénité. Vous ferez également la connaissance de l’Orant #5 de Beya Gille Gacha, qui, par un échange de regard, vous racontera son histoire et ses rêves pour planter le monde de demain.Entre les arbres de la Forêt de plumes de Thierry Boutonnier, est disposée une belle nappe de plumes blanches sur laquelle trône une montagne de nuggets. De l’arbre à la plume, vous comprendrez que la déforestation est directement reliée à l’élevage intensif de volailles et qu’elle se joue, au quotidien, dans votre assiette.
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