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Artiste associé au Parc de la Villette, Olivier Darné crée, dans le cadre de sa résidence, Les Lunes de Miel, aboutissement d’une nouvelle étape dans ses recherches et expériences sur la « pollinisation de la ville ».
En septembre 2006, dans le cadre de son projet « Zones sensibles » et avec l’aide du Centre Georges Pompidou, Olivier Darné avait installé durant un mois sur la Piazza du Centre, un Pollinisateur urbain, dispositif à l’intérieur duquel vivait une colonie de 80 000 abeilles. Le Pollinisateur urbain est une version habitable du Butineur urbain, qui, en 2004, lui avait permis, dans le cadre de son projet « L’erreur est urbaine ! », de poser une colonie de 80 000 abeilles dans l’espace public, sur les trottoirs des villes. Aujourd’hui, autre refuge insolite pour 2 terriens et 100 000 abeilles, le Luneur invite à vivre une expérience singulière à la croisée des canaux, au coeur du Parc de la Villette : « Les Lunes de miel ».
Cet habitat transhumant pour hommes et abeilles est, comme le Pollinisateur urbain, conçu à partir d’un conteneur intermodal, cellule de mondialisation transformée en ruche urbaine. Ce caisson renferme une ou plusieurs ruches à cadres mobiles permettant d’héberger jusqu’à 100 000 abeilles. Cet espace de cohabitation agit comme un démultiplicateur sensoriel, de sons, d’odeurs, d’images et devient « chambre de pollinisation ». Tel un sas de décompression urbaine, il permet de vivre un temps de contemplation urbaine, humaine et animale, entre appréhension, peur et fascination.
Ce dispositif, que l’on pourrait qualifier de surnaturel, permet une méditation fascinante déclenchée par l’observation hypnotique d’une proximité et d’une intimité avec un flux d’abeilles. Une manière de mesurer non seulement l’effet des a priori et des fantasmes provoqués par cette rencontre troublante, mais également de transformer la peur en curiosité. Par l’intermédiaire d’une ressource sauvage et d’un miel, on découvre un nouveau point de vue d’observation de la ville.
Comme le Pollinisateur urbain, le Luneur révèle la zone de butinage, les 3 000 hectares de « Zone sensible urbaine » qui nous entoure. On décrypte alors avec le MIEL BÉTON une autre ville, ville impensable et invisible dont on découvre la complexité en même temps que l’on découvre en bouche la diversité de ses arômes. Surprenant butin du ciel et paradoxal témoignage de la complexité de la ville, ce miel de pays est le résultat d’une diversité végétale, animale et humaine au sein d’un territoire si commun à tous qu’il se donne à manger.
Comme se plait à le dire Olivier Darné : « Le temps n’est pas que de l’argent, parfois c’est du miel, – Time is Honey ».
(extrait du dossier de presse)
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