ÉCOFEMMES FEST – MINERVA
L’association MINERVA présentera ÉCOFEMMES FEST, le premier festival en France consacré à l’écoféminisme. Pendant trois jours, artistes, chercheuses, journalistes et…
Crédit image : Sabian Baumann: Raupen, 2024, Farbstift auf Papier, 139 x 94 cm
Plants_Intelligence offre une invitation à ralentir, observer, apprendre des plantes comme alliées et modèles de cohabitation dans un monde en mutation. Une exposition manifeste pour une pensée plus qu’humaine, enracinée dans le vivant pensée par :
À travers des œuvres mêlant dessin, vidéo, sculpture, peinture et poésie, les artistes de Plants_Intelligence s’efforcent de rendre visible une vérité méconnue : les plantes sont des êtres intelligents, sensibles et actifs. Elles perçoivent leur environnement, communiquent, s’adaptent, résolvent des problèmes — et pourtant, dans les sociétés occidentales, elles demeurent largement reléguées à un rôle utilitaire (ressource alimentaire, textile, ornementale…).
L’exposition propose de revaloriser cette forme d’intelligence non humaine, et de reconnaître les plantes comme des partenaires d’existence, évoluant avec les humains depuis des millénaires. Chaque œuvre devient une interface sensible, un point de contact entre humain et végétal, entre observation scientifique et immersion poétique.
Les démarches des artistes croisent observation scientifique, technologie computationnelle, pratiques immersives et expérimentation esthétique. Parmi les approches :
Plants_Intelligence s’inscrit dans le projet de recherche Plants_Intelligence: Learning Like a Plant (2021–2025), piloté par Yvonne Volkart à l’Institute Art Gender Nature (Basel Academy of Art and Design FHNW), avec le soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS). L’exposition résulte d’une collaboration entre recherche académique et création artistique, dans une démarche transdisciplinaire.
L’exposition propose également une lecture critique des concepts de croissance, intelligence, adaptation et apprentissage, souvent récupérés par le capitalisme néolibéral. Elle les réinscrit dans une logique relationnelle et écosystémique, à travers le prisme du végétal. Observer une plante devient alors un geste politique, poétique et profondément transformateur.
Informations pratiques:
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