PROCÈS FICTIF : LA SEINE, LES DROITS D’UN FLEUVE
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Avec Nathalie Talec, c’est 5 mn sur la route du pôle…
Tout l’art de Nathalie Talec brosse un portrait de l’artiste en explorateur. L’exploration des régions polaires (découverte, arpentage, cartographie et système de survie en conditions extrêmes) comme métaphore de l’art ou la quête de l’absolu et de
l’élémentaire.
De ses premières expéditions (fantasmées puis réelles) dans le Grand Nord, aux explorations des systèmes de représentations du monde (de la Science à la Chanson en passant par le Sitcom), Nathalie Talec s’intéresse à des états intermédiaires, des entre-deux, des zones incertaines. Ce qu’elle met véritablement à l’épreuve par accumulations et conglomérats de sources diverses (histoires scientifiques, de l’art, personnelles) ce sont les mises en fiction du réel.
Avec pour personnage central depuis les premières oeuvres (1979), la figure de l’artiste.
Le froid, ses modes d’apparitions (la glace, la neige, les flocons…) et ses histoires et mythologies, mais aussi la vapeur d’eau, la condensation sont pour Nathalie Talec depuis une trentaine d’année
un outil de situation dans le monde, d’analyse et de localisation. De réflexion métaphysique.
Paradoxes : le froid est un état à la puissante richesse imaginaire et symbolique mais également met à distance, éloigne, arrête, fige. Le recours constant au feint, au factice, à l’artifice, au simulacre, au play-back participe de ce double mouvement d’immersion et de retrait.
Frank Lamy
« Le froid m’a longtemps préoccupée, en qualité d’intrigue / Récits d’explorateurs polaires, contes enfantins… Il devenait sujet et dictait l’ordre des fictions. Le froid est un état d’abstraction : la neige en est une de ses manifestations, légère et molle par opposition au givre ou au gel. Le froid n’est pas une métaphore de la mort (comme chez
Dante), ou de l’enfer, il est un état de fixité, qui arrête le temps, et donne une durée à l’objet. C’est un état de pause – comme la pause vidéo. C’est un état de sensation : il se mesure aux frissons ou à la gelure.
C’est un état de dualité : il brûle quand il est trop fort (sous la glace, le feu). C’est un état d’absorption : il absorbe les sons, les odeurs, les formes. Et c’est aussi un état des choses, qui se mesure à l’aide du mercure du thermomètre… »*
N.T
* In « L’abécédaire de Nathalie Talec, catalogue de l’exposition Nathalie Talec, Solo intégral, My Way », Frac Franche – Comté, 2006. À partir d’un entretien avec Claire Le Restif, in catalogue « Comment s’appelle la partie immergée de l’iceberg? », 2003.
Cette première rétrospective pour cette artiste française née en 1960 retracera une aventure artistique de 30 ans de création. Non chronologique, non exhaustif, ce parcours rassemblera une trentaine d’oeuvres (dessins, photographies, sculptures, performances, projets…) comme autant de marqueurs fictionnels, d’embrayeurs narratifs, d’amorces et de leurres. Oeuvres historiques, réactualisations, nouvelles productions seront réunies dans un dispositif inédit, un décor qui fait oeuvre, empruntant à certains codes cinématographiques et à l’imagerie industrielle.
AUTOUR DE L’EXPOSITION :
3 dimanches pour Nathalie
L’oeuvre de Nathalie Talec invite à un voyage mi-fantasmé, mi-réel.
Le grand froid, les flocons de neiges, les aurore boréales, les chansons comme des ritournelles, la science pour de faux, les bois du cerf.
Ces trois dimanches, hivernal, boréal et sentimental qui lui sont consacrés, verront des invités de tous genres qui parleront, performeront, chanteront et de toute évidence se feront complices de l’oeuvre de Nathalie Talec. Explorateurs, performers, critiques, chanteurs, sculpteur sur glace, spécialiste de la culture Inuit viendront habiter ces trois dimanches d’hiver…
Dimanche 16 novembre :
le dimanche hivernal (15h-18h)
Dimanche 7 décembre :
le dimanche boréal (15h-18h)
Dimanche 18 janvier :
le dimanche sentimental (15h-18h)
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