Comment les arts peuvent-ils nous aider à réagir à la crise politique et climatique ?
L’Observatoire des Politiques Culturelles republie l’une des conférences de Bruno Latour.
L’association Old School a pour but de travailler sur la communication animaux-humains, et plus largement sur les interactions inter-espèces. Elle a créé ce collectif autour d’un projet de création à la rencontre de cétacés et voit la création artistique comme un terrain possible pour renouveler le rapport entre nos espèces.
Ce projet artistique associe d’une part une posture d’apprentissage et d’empathie lors de rencontres immergées avec des dauphins libres et d’autre part la distanciation lors des restitutions sur scène et à l’écran.
Le collectif est réuni par une pratique commune du Contact Improvisation sur terre et dans l’eau. Le dialogue avec des chercheurs en sciences naturelles et en sciences sociales a nourri et continue de nourrir leur recherche.
Les perspectives autour de ce projet sont multiples et nourrissent l’intention de partager nos expériences avec le public. Elles se déclinent ainsi sous différents axes :
– La création d’un pièce chorégraphique pour 5 danseurs, pour certains en situation de handicap, à l’horizon 2018
– Des premiers repérages audio et vidéo montés sous une forme courte, re-jouant l’aventure du collectif
– Des propositions pédagogiques et de médiation culturelle, qui questionnent la relation de l’humain à l’environnement ou encore qui utilisent les relations inter-espèces comme métaphore de la relation entre humains.
Il s’agit de quatre danseuses et danseurs réunis par une pratique du Contact Improvisation, danse qui se joue habituellement entre humains. Cette pratique apprend à vivre des interactions où les partenaires sont à la fois libres et engagés, à gagner en aisance dans la désorientation.
Après une première résidence de préparation en novembre dernier, le collectif part 15 jours en mai 2017 pour une première exploration en mer, à la rencontre de cétacés en liberté.
Rencontrer, c’est pour eux partager un peu de leurs visions du monde respectives, avec ce que cela implique de communication et d’apprentissage.
Le collectif part donc vers l’opportunité de rencontrer des cétacés, mais une grande partie de leur travail est de se préparer à la possibilité de cette rencontre tout en laissant les cétacés libres, libres même de leur désir de les rencontrer.
Cela implique donc à intégrer les qualités du milieu marin aux propres jeux entres humains.
La résidence se découpe ainsi en deux temps :
L’argent collecté servira notamment à l’acheminement depuis Paris juqu’au lieu de résidence, à l’achat de matériel de sécurité, spécifique à l’apnée et du matériel audiovisuel, à la location d’un bateau…
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Projet Les Immergés — À la rencontre des cétacés
Pour plus d’informations sur le projet et le collectif nous vous invitons à aller voir ici
L’Observatoire des Politiques Culturelles republie l’une des conférences de Bruno Latour.
Danser, chanter, jouer, pour prendre soin du monde, aux éditions Actes Sud.
La Table et le Territoire a réunit des artistes agriculteurs, des experts, des chercheurs et porteurs d’initiatives artistiques.