Biodiversité et culturodiversité : destructions et (re)constructions
Rencontre entre Laurent Gervereau, philisophe, et Paul Ardenne
Crédit image : Cro-Magnons au Muséum, FIAC 2013 © Anne Teyssèdre
Extrait
Dans le langage commun qui est celui des personnes s’intéressant à la « protection de la nature », « nature » désigne la biosphère, ses régulations, ses espèces, ses écosystèmes, etc., toutes choses qui semblent nécessaires à l’humanité de l’humanité. Aussi est-on toujours fort surpris de voir certaines prises de position qui, pour simplifier, reprennent les arguments de Luc Ferry (1992) selon lesquels le mouvement de la protection de la nature serait gros d’un dangereux anti-humanisme. Marcel Gauchet à la même époque expliquait que sous l’amour de la nature se cachait la haine des hommes (Gauchet, 1990). Comment expliquer de telles affirmations ? Qui ne connaît pas l’état de la philosophie politique et sociale depuis la fin du 20e siècle ne peut probablement pas saisir de quoi il retourne. Nous nous proposons ici de l’expliquer, sous une forme très simplifiée.
Article édité par Anne Teyssèdre.
Rencontre entre Laurent Gervereau, philisophe, et Paul Ardenne
Ce numéro conçu par les services de la Direction générale de la création artistique du ministère de la Culture, aborde…
Cette 35ème publication de la revue d'art contemporain Marges, s'intéresse aux questions d'écologie