“Férale”, un essai de Charlotte Cosson
L’art peut-il permettre de mieux voir la vie qui fourmille dans nos quotidiens ?
La Société Française d’Ecologie (SFE) vous propose ce regard d’Anne Teyssèdre, écologue et médiatrice scientifique, sur l’impact des sociétés sur la biosphère et le modèle IPAT – regard associé à une vidéo et illustré par des photographies d’oeuvres de deux écoartistes, Nicole King et Gaspard Noël. Cet article paraîtra également dans le prochain numéro de la revue L’Ecologiste, partenaire de publication de ces ‘regards’ sur la biodiversité.
Introduction
Face à l’ampleur des changements environnementaux liés aux activités humaines et à celle des enjeux écologiques, sociaux et économiques associés, des chercheurs en sciences de l’environnement ont remis sur l’ouvrage au tournant du siècle un modèle d’impact très simple développé dans les années 1970 : le modèle IPAT (I = PAT avec I : impact (environnemental), P : population, A : affluence et T : technology (impact par unité de production ou de consommation)
Précurseur du concept d’empreinte écologique, ce modèle didactique incite à prendre en compte trois grands facteurs d’impacts descriptifs des populations humaines, ainsi que leurs interactions et rétroactions, pour ménager les (socio)écosystèmes et favoriser la transition écologique dans les pays développés et en développement.
Article édité par Anne Teyssèdre
L’art peut-il permettre de mieux voir la vie qui fourmille dans nos quotidiens ?
Cet ouvrage ouvre un nouveau champ, celui du design écosocial où les enjeux écologiques et sociaux sont interrogés réciproquement.
Dans une démarche interdisciplinaire inspirée des études des sciences et techniques, articulant approches muséologiques et sociologiques, cette étude inédite sur…