FORMATION « VILLES TERRESTRES »
La prochaine formation "Villes Terrestres" de l'Agence des Sentiers à Marseille pour les fabricants de la ville
Crédit image : Art Orienté Objet, Svalbard Story, 2010
No man’s land est un colloque international proposé par le programme Art Mondialité et Environnement de l’UMR Acte (Université Paris 1-CNRS), dans le cadre d’une recherche pluridisciplinaire visant à questionner le réflexe de sanctuarisation des espaces naturels à l’heure de l’anthropocène. Ce colloque lance une problématique sur deux ans mêlant les réflexions et les productions d’artistes, de théoriciens et de scientifiques afin de produire conjointement une série d’expositions et un ouvrage regroupant propositions artistiques et scientifiques.
Le colloque du 20 mai 2017, implique des scientifiques, des théoriciens et des artistes qui travaillent sur les questions environnementales, afin que terrains expérimentaux artistiques et recherches conceptuelles se fécondent mutuellement. Il s’agit de mettre en place une réflexion transdisciplinaire sur le phénomène des sanctuaires, leur complexité et les limites de leur conception.
Des inquiétudes écologiques portant sur les territoires naturels surgit une solution fréquemment proposée par les sociétés contemporaines : celle de leur sanctuarisation, depuis les parcs nationaux américains jusqu’au rachat par de grandes organisations environnementales de forêts dont seraient même expulsés les autochtones humains. Et dans ce concept de sanctuarisation émergent deux catégories majeures, parfois croisées : les sanctuarisations voulues comme telles (parcs naturels ou zones d’explorations scientifiques), et celles qui résultent d’effets induits par des situations militaires ou politiques (zone de catastrophes industrielles ou naturelles, zones militaires, no man’s land frontaliers). Autant de situations visant à réguler l’impact de la présence humaine sur l’espace vivant non humain qui modifient fortement aujourd’hui l’imaginaire culturel, nécessitant de réenvisager l’état de notre sensibilité à l’égard du monde naturel. C’est l’ensemble de ces problématiques qui nous a fait choisir le titre de No man’s land pour ce projet d’exposition et de recherche.
Les intervenants sont des spécialistes reconnues des questions liées à l’anthropocène tels que :
Roberto Barbanti (enseignant-chercheur au département Art plastique de l’université Paris VIII)
Brett Buchanan (directeur du département de philosophie de Laurentian University au Canada, spécialiste de la place de l’animalité et de l’écologie dans la philosophie continentale)
l’artiste Richard Conte
François Joseph Lapointe (professeur de biologie à l’Université de Montréal)
Ségolène Guinard (doctorante en philosophie)
Elise Domenach (maitre de conférence en étude cinématographiques à l’ENS de Lyon)
Marion Laval-Jeantet (maitre de conférences à l’Université Paris-I, artiste et chercheur en bio-anthropologie et en ethnopyschiatrie)
Dominique Lestel (membre actif du programme Art Mondialité et Environnement, professeur à l’ENS de Paris)
Benoît Mangin (artiste au sein du duo Art Orienté Objet)
David Rothenberg (professeur et assistant du philosophe norvégien Arne Naess à l’origine de la « deep écology »)
Pascale Weber (artiste et maître de conférences en Arts plastiques à l’Université Paris-I).
Ce projet dispose des partenariats de l’Université Paris 1, de l’ENS de Paris, de l’association Veilleurs du Monde (dont il constitue le 4e volet), du Musée national d’Art Moderne du Luxembourg, du centre d’art le Transpalette à Bourges (Emmetrop), du musée des beaux-arts de Dole.
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INFORMATIONS PRATIQUES
Colloque international NO MAN’S LAND : Repenser la sanctuarisation à l’heure de l’anthropocène — le 20 mai 2017 de 9h30 à 18h30
Adresse : Grand amphithéâtre, Université Paris 1, 49 rue des Bergers, Paris 15e
Plus d’informations ici : www.institut-acte.cnrs.fr
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